Voila maintenant 4 jours que nous sommes arrivés au parc national de Kui-Buri. Ce dernier est situé à environs une heure et quart de Hua Hin, petite station balnéaire mais méga touristique sur le Golf de Thaïlande. Le centre d’accueil est situé en plein cœur du parc entre jungle et plantations d’ananas et de mangues.
Le parc national de Kui-Buri compte environs 100 employés dont quarante rangers qui se répartissent entre les stations dans la jungle. La mission principale du parc est de faire cohabiter les agriculteurs et les éléphants sauvages, en effet, ces derniers sont friands d’ananas (je les comprends), ils ravagent les cultures et de ce fait les agriculteurs les chassent ou les empoisonnent.
Les rangers surveillent les activités des paysans (braconnage, feux…), entretiennent les sentiers, les lacs artificiels créés pour les éléphants, les barrages…
On est donc arrivé mardi 27 février dans le centre d’accueil du parc. Question logistique, c’est loin d’être aussi spartiate que ce qui nous avait été présenté par Openmind Projects. On est logé dans des bungalows presque confortables et les sanitaires sont neufs, à l’européenne et avec eau chaude ! Bref on est bien ! On partage notre bungalow avec deux ou trois geckos de 20 centimètres, qui chantent (enfin presque, ils ne font que « gue gue GUE CKO !!! ») et se planquent dans nos sacs !
On a donné notre première leçon d’anglais à des rangers mercredi soir. Il suffit de quelques bouteilles de whisky et de sodas. Faut avouer qu’au bout de deux heures, les mots commencent à se mélanger quelque peu…
Le jeudi 1er Mars, les rangers nous ont emmené faire un « trek découverte » dans la jungle pour voir des papillons. Ils étaient effectivement très beaux très nombreux, sur le bord de la rivière, certains étaient presque aussi grands que ma main (je précise que c’est Carole qui écrit et certains diront que ça ne fait pas si grand que ça). Nicolas s’est bien amusé à pêcher le têtard avec une lance fabrication « jungle », bout de bois et pierre. Le pire, c’est qu’il a réussi à en avoir un !
Bien entendu, il est arrivé ce qui devait arriver, Fred et moi (toujours Carole qui écrit) avons suivi le guide qui s’est trompé de chemin. On a donc fait 8 kilomètres de plus que nos petits camarades ! Mais ça valait le détour ! Notre guide, un mixe entre Big Jim, GI Joe et Charles Hingles avec un poignard comme mon bras (Qui a dit « c’est pas si grand que ça » !) nous a fait suivre la piste des éléphants, des voûtes de 6 mètres de haut environs, creusées dans les taillis de bambous dévorés par ces grosse bêtes… A notre retour, Charles Hingles a cueilli des plantes dans la jungle pour notre souper du soir… Et c’était bon…