Nous avons trouvé un petit hôtel à Surat Thani où nous avons attendu quelques jours l’arrivée de nos amis Français (Vinc, Mathilde et Charles) afin de partir tous ensemble prendre quelques jours de vacances sur une île paradisiaque et très touristique : Koh Samui.
Lors de ces quelques jours d’attente, nous en avons profité pour laver nos affaires, essayer de rattraper quelques heures de sommeil, ce qui fut impossible car les lits de l’hôtel tenaient plus de la planche de bois que du matelas.
Nous sommes également partis visiter un centre d’entraînement de singes à queue de cochon.
Ce centre qui était encore il y a peu de temps le seul en Thaïlande (eh oui, ce genre de centres s’est développé dans les endroits touristiques car ils plaisent énormément aux étrangers), accueillent des macaques à queue de cochon pour une période de six mois afin de les former à la récolte de noix de coco.
La cueillette des noix de coco est une tâche très difficilement réalisable pour l’homme, et surtout très dangereuse, puisque cela consiste a grimper sur un arbre dénué de branches et ayant une hauteur moyenne de 15 mètres.
L’entraînement se fait en plusieurs étapes.
Tout d’abord, le singe est simplement laissé à proximité des hommes afin qu’il s’habitue à son environnement. L’entraîneur utilise un outil simple. Une noix de coco percée par un axe métallique et disposée dans une caisse en bois. L’entraînement consiste à faire tourner simplement la noix de coco sur cet axe avec les mains. L’entraîneur réalise ce mouvement à proximité du singe pour le motiver à faire pareil, puis il s’approche de l’animal en lui tendant la boite en bois. Après quelques temps, le singe réalise le même mouvement.
La deuxième étape consiste à faire pareil mais en s’aidant des pieds. En effet, la tâche étant périlleuse dans un arbre, il faut habituer le singe à utiliser tous ces membres.
La troisième étape consiste à apprendre au singe les différentes manières de décrocher la noix de coco, soit en la faisant tourner sur soi-même jusqu’à ce qu’elle se détache de la branche, soit en utilisant les dents
Ces opérations sont apprises au sol, puis à faible hauteur, puis sur un arbre réel et de plus en plus haut.
Une des étapes les plus impressionnantes consiste à apprendre au singe comment défaire un noeud et comment détacher une corde entrelacée dans les branches d’un arbre. Il faut comprendre que le singe n’est jamais détaché de sa corde qui fait plusieurs dizaines de mètre. Lorsqu’il grimpe en hauteur, il doit pouvoir se débrouiller par lui-même dans le cas où, à force de tourner autour du tronc principal et des branches, il crée un nœud très complexe.
Cet exercice est tout d’abord appris au sol, sur une simple tige en bois, puis sur une branche, de plus en plus haut et par conséquent de plus en plus éloigné du regard de son "entraineur".
D’autres exercices consistent à ramasser les noix de coco et les mettre dans des sacs, à nager et rapporter les noix qui sont tombées dans l’eau, et même à masser ou se faire masser par son maître !
Nous avons été très agréablement surpris par la manière d'entrainer les singes "en douceur" (on ne peut pas parler de dressage dans ce cas précis), et nous avons eu le plaisir de finir la journée en donnant le biberon à un bébé singe.
Lors de ces quelques jours d’attente, nous en avons profité pour laver nos affaires, essayer de rattraper quelques heures de sommeil, ce qui fut impossible car les lits de l’hôtel tenaient plus de la planche de bois que du matelas.
Nous sommes également partis visiter un centre d’entraînement de singes à queue de cochon.
Ce centre qui était encore il y a peu de temps le seul en Thaïlande (eh oui, ce genre de centres s’est développé dans les endroits touristiques car ils plaisent énormément aux étrangers), accueillent des macaques à queue de cochon pour une période de six mois afin de les former à la récolte de noix de coco.
La cueillette des noix de coco est une tâche très difficilement réalisable pour l’homme, et surtout très dangereuse, puisque cela consiste a grimper sur un arbre dénué de branches et ayant une hauteur moyenne de 15 mètres.
L’entraînement se fait en plusieurs étapes.
Tout d’abord, le singe est simplement laissé à proximité des hommes afin qu’il s’habitue à son environnement. L’entraîneur utilise un outil simple. Une noix de coco percée par un axe métallique et disposée dans une caisse en bois. L’entraînement consiste à faire tourner simplement la noix de coco sur cet axe avec les mains. L’entraîneur réalise ce mouvement à proximité du singe pour le motiver à faire pareil, puis il s’approche de l’animal en lui tendant la boite en bois. Après quelques temps, le singe réalise le même mouvement.
La deuxième étape consiste à faire pareil mais en s’aidant des pieds. En effet, la tâche étant périlleuse dans un arbre, il faut habituer le singe à utiliser tous ces membres.
La troisième étape consiste à apprendre au singe les différentes manières de décrocher la noix de coco, soit en la faisant tourner sur soi-même jusqu’à ce qu’elle se détache de la branche, soit en utilisant les dents
Ces opérations sont apprises au sol, puis à faible hauteur, puis sur un arbre réel et de plus en plus haut.
Une des étapes les plus impressionnantes consiste à apprendre au singe comment défaire un noeud et comment détacher une corde entrelacée dans les branches d’un arbre. Il faut comprendre que le singe n’est jamais détaché de sa corde qui fait plusieurs dizaines de mètre. Lorsqu’il grimpe en hauteur, il doit pouvoir se débrouiller par lui-même dans le cas où, à force de tourner autour du tronc principal et des branches, il crée un nœud très complexe.
Cet exercice est tout d’abord appris au sol, sur une simple tige en bois, puis sur une branche, de plus en plus haut et par conséquent de plus en plus éloigné du regard de son "entraineur".
D’autres exercices consistent à ramasser les noix de coco et les mettre dans des sacs, à nager et rapporter les noix qui sont tombées dans l’eau, et même à masser ou se faire masser par son maître !
Nous avons été très agréablement surpris par la manière d'entrainer les singes "en douceur" (on ne peut pas parler de dressage dans ce cas précis), et nous avons eu le plaisir de finir la journée en donnant le biberon à un bébé singe.