lundi 2 juillet 2007

Les minorités :

Dzao
Le Vietnam compte 470 000 Dzao. Ils vivent dans les régions des frontières chinoise et laotienne. Ils constituent l’un des groupes ethniques les plus originaux. Ils pratiquent le culte ancestral des esprits, et sacrifient des animaux au cours de rituels complexes. Ils sont connus pour leurs costumes sophistiqués. Les tenues féminines traditionnelles associent des tissages recherchés, des perles et des pièces d’argent. La richesse d’une femme se calculant au poids des pièces qu’elle porte. Leurs longs cheveux sont noués dans un grand turban rouge.
Les Dzao se regroupent en petits villages parsemés avec les familles patrilinéaires.
Dans la vie spirituelle, l’influence des trois religions est assez profonde, en particulier celle du Taoïsme. Les arts et la littérature folkloriques meublent la vie intellectuelle des Dao. Ils utilisent l’écriture chinoise mais prononcée à la manière Dao.




Hmông
Les Hmông ont accumulé un fonds artistique et culturel traditionnel à la fois original, riche et varié. Il reflète les connaissances, les aspirations, les sentiments…et condamne en même temps les mauvais choses comme : Paresse, mensonge, hypocrisie
La société Hmông se caractérise par une grande solidarité entre les membres d’une même lignée et entre villageois. Même très éloignés ou séparés par une frontière nationale, les Hmông d’une même lignée maintiennent des relations et une solidarité très forte. La communauté villageoise établit des conventions qui sont respectées et défendues par ses membres et dont les violations sont sévèrement punies.

La maison hmông est rudimentaire : elle est entièrement construite en matériaux d’origine végétale (bois, bambou, chaume) le sol est en terre battue. Il n’y a ni fenêtre, ni cheminée, ni cloison intérieure. L’autel des ancêtres est installé dans la travée centrale ; les deux travées latérales servent de cuisine et de chambre à coucher. Le voisinage d’autres ethnies (Tày) incite parfois les Hmông à construire sur pilotis. L’eau courante est inconnue. L’espace intérieur est sombre et enfumé ; la cuisine se résume en un feu entretenu à même le sol, entouré de quelques ustensiles. La fumée s’échappe par une ouverture aménagée dans le pignon ou à travers la couche végétale du toit.

Les Hmông se confectionnent leurs vêtements en chanvre qu’ils tissent eux-mêmes et qu’ils teignent en indigo. Ils se distinguent entre eux par la couleur de leurs costumes et leurs coiffures : il y a des Hmông blanc, noir, vert, rouge et bariolé. Les femmes portent une ample jupe parfois plissée, qui descend sous les genoux, un plastron sur le dos, un tablier sur le devant recouvrant la jupe, une ceinture en tissu qui fait plusieurs fois le tour de la taille, nouée dans le dos, une chemise aux longues et larges manches, ouverte sur la poitrine, un cache seins. Elles marchent souvent pieds nus, et recouvrent parfois leurs jambes de sortes de guêtres en tissu (pour se protéger des sangsues). Certains éléments de ce costume peuvent être décorés de tissages ou de broderies coloriées. Les femmes hmôngs se parent de grands colliers, bracelets et boucles d’oreilles. Ces bijoux artisanaux très simples et très beaux sont fondus à partir de pièces de monnaie. Les hommes, parfois coiffés d’un béret arrondi en tissu brodé, portent des pantalons larges, noués à la ceinture, une veste à manches amples. Comme leurs compagnes, les hommes, de même que les enfants, aiment les colliers et les bracelets.

Sapa




Sapa se niche dans une vallée superbe proche de la frontière chinoise, au Nord-ouest du Vietnam. Cette région magnifique, où des sommets souvent nappés de brume coiffent les rizières en terrasses, est peuplée de plusieurs minorités.
Le charme de Sapa réside essentiellement dans la rencontre avec ces minorités « hmong et dao ».
Située à 380 km au nord-ouest de Hanoi et à proximité de la frontière sino-vietnamienne, Sapa constitue le point de départ de différentes excursions en pleine nature.
Les environs cette ville touristique, anciennement réputée pour son sanatorium, se composent de montagnes, recouvertes de verdure – notamment de rizières en terrasses – et de vastes vallées, parsemées de champs et de villages, peuplés par la minorité Hmông principalement.

Rien d’étonnant donc à ce que la région soit visitée par les amoureux de la nature et des grands espaces. La vallée de Cat Cat se trouve 2,5 km au nord-ouest de Sapa. Une route, partant du marché, serpente au travers de cette vallée, recouverte de rizières, et mène à une cascade puis au village de Cat Cat. La vallée de Lao Chai débute 6 km au sud-est de Sapa. Là aussi, la randonnée s’effectue sur une petite route bordée de rizières, et de champs traversés par des cours d’eau. Elle conduit à la rivière Muong Hoa puis aux villages alentours Lau Chai et Ta Van, l’occasion d’observer la vie rurale des habitants de la région.

La fin s'approche et un retour s'annonce, inévitablement !

Après tous ces moments inoubliables, ces sensations et ces souvenirs, la fin s’annonce pour deux membres de notre groupe. En effet, Carole et Fred doivent désormais rentrer en France. Nous nous séparons donc le cœur lourd tout en se promettant de rester en contact et de se retrouver dans une trentaine de jours afin de nous raconter mutuellement la suite de chacun et également de gérer la suite de notre association. En effet, il nous reste encore beaucoup de travail. Ceci n’est pas une fin, mais un début : mettre en place les réunions avec nos associations partenaires, préparer l'exposition photo/vidéo à Nanterre, en coopération avec la Mairie, finaliser les rapports et continuer nos actions concernant les parrainages avec les enfants de Our Home.


Nous nous disons donc au revoir, tandis qu’un groupe repart en France et que l’autre continue dans un cadre plus personnel vers le Laos, et la Chine. Mais avant de quitter le Vietnam, nous désirons aller voir une région montagneuse réputée pour une atmosphère plus détendue et des promesses de rencontres ethniques.

Les petits plats du Vietnam:

La cuisine vietnamienne est un délice ! Elle est très fine, héritée du peuple Cham et de la cour impériale. On ne peut pas résister devant un plat de nems frits, qu’ils soient au porc ou aux crevettes ou un plat de nouilles vietnamiennes sautées !
Comme en Thaïlande ou au Cambodge, la cuisine n’intègre pas une classification des plats en « entrée-plat-dessert ». Les différents plats préparés sont posés à la disposition de chaque convive, et ces plats accompagnent le riz (blanc ou sauté).
Le petit déjeuner se compose d’une simple soupe de nouilles de riz : le pho (prononcer « po »)
Nous avons pu aussi goûter la traditionnelle soupe de nouille avec des morceaux de bœuf pré-cuits, le bun-bo-hue, soi-disant originaire de la province de Hué, mais présente en fait dans le tout le pays !
Cette cuisine vietnamienne se retrouve en France dans les restaurants dits « chinois » mais qui proposent en fait de la cuisine de l’Asie du sud-est.

Hanoï:

Et nous voilà de nouveau à Hanoï, le 23 mai. Au programme des jours suivants : visite de la ville, musées et shopping…
Hanoï est, comme chacun le sait, la capitale du Vietnam, elle est située au nord-est du pays sur le delta du Fleuve Rouge. Elle compte un peu plus de 3 Mns d’habitants soit deux fois moins que Ho-Chi-Minh Ville. Elle est d’ailleurs très différente de cette dernière.

Contrairement, à l’ancienne Saigon, Hanoï a toujours été le symbole de la lutte contre les occidentaux, que ce soit lors de la guerre d’indépendance ou pendant la guerre du Vietnam contre les américains.

La vieille ville est charmante à visiter, elle grouille de mobylettes, de porteuses de paniers… Ces fameux paniers allant par paire, reliés entre eux par une tige en bambou et se portant sur l’épaule… Elle se visite en « spirale », en partant du lac Hoan Kiem au centre de la ville vers les rues alentours. On visite les différents quartiers : celui des forgerons, des ferblantiers, du cuir, quartier chinois en rouge et or, avec ces faux billets à brûler en guise de présent aux anciens… Hanoï possède encore de très belles bâtisses de style colonial autour du lac Hoan Kiem… C’est une ville très dépaysante, sans écrémer tous les musées de la ville, on peut faire une voyage culturel à 180° de nos repères.

La Baie d’Along


Après trois jours très agréables et paisibles dans la charmante ville de Hué, nous avons repris nos sacs à dos et le bus pour une longue, mais très longue étape jusqu’à Hanoï… Toujours en bus VIP grand confort…
Notre objectif était la Baie d’Along que nous avons décidé de rejoindre par nos propres moyens. Arrivés à Hanoï, nous avons donc repris un bus local (beaucoup moins VIP pour le coup) direction Along… Nous sommes donc partis à 18H de Hué pour arriver à 16h le lendemain à Hanoï !
On trouve un hôtel, on se fait bien arnaquer sur le prix de notre billet de croisière (fois deux) de 2 jours dans la Baie, et on prend un repos et une douche bien méritée.

Expliquons d’abord ce qu’est la Baie d’Along : située dans le Golfe du Tonkin, à 170 km à l’est de Hanoï, elle aurait été façonnée par l’agitation de la queue d’un dragon qui se dirigeait vers la mer. Aujourd’hui, environs 2 000 îles et rochers parsèment la baie, cachant parfois des grottes ou des lacs intérieurs. Depuis 1994, la baie est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO comme l’un des plus beaux sites du monde.
Nous avons eu la chance de pouvoir réaliser une croisière parmi ses blocs éparpillés, de nous baigner depuis notre bateau dans la baie, de passer une nuit sur le pont à ripailler avec d’autres voyageurs. Le deuxième jour de notre croisière fut consacré à la visite de l’île de Cat Ba : randonnée, tour en canoë (là, on s’est bien fait avoir quand même, à base de promenade dans le port…), l’île est jolie mais très fréquentée par les touristes. Il ne faut pas louper la promenade le long des falaises qui permet de rejoindre les trois petites plages de l’île. Et toujours dans le port, les beaux bateaux bleus et rouges égayent le paysage…

Même si le tourisme de masse et l’exploitation qui peut en être faite par les vietnamiens peuvent rebuter, il ne faut pas aller au Vietnam en omettant de visiter la Baie d’Along.



Hue:






Après un voyage de nuit, très, mais très long (départ 19H, arrivée 12h le lendemain) dans un bus VIP (tout est relatif…) au départ de Nha Trang, nous voilà à Hué, ancienne capitale impériale du Vietnam. Située au centre même du pays, séparée en deux par la Rivière des Parfums, Hué est une ville de province, paisible et charmante avec ces canaux bordant la citée impériale.

Voici un peu d’histoire pour mieux comprendre l’intérêt d’un arrêt à Hué…Capitale des
Nguyễn, les seigneurs du Sud, au XVIe siècle, Hué devint la capitale du Viêt Nam tout entier après sa réunification en 1802. Devenue la résidence impériale et le siège de la cour, Hué acquiert un grand prestige et un grand raffinement qui se traduisent notamment dans la musique et dans la cuisine. La cité interdite est partiellement détruite en 1885, puis en 1947.
Sous la
colonisation française, Hué devient la capitale de l'Annam, l'une des subdivisions de l'Indochine française. La monarchie est maintenue mais passe sous tutelle. Les Français encouragent alors le développement architectural de la ville, gardant à Hué son statut de ville impériale jusqu'en 1945, date de l'abdication de l'empereur Bảo Đại.
Le
29 janvier 1968 dans le cadre de l'offensive du Têt les « nord vietnamiens » attaquèrent la ville. Après avoir massacré plus de deux mille cinq cents habitants de ceux considérés comme l'« élite », ils tentèrent un assaut sur le camp retranché qui échoua.

On comprend, au regard de cette histoire chargée, que Hué rassemble de beaux monuments impériaux, encore assez bien conservés… Ils ont d’ailleurs été déclarés Patrimoine Culturel de l’Humanité par l’UNESCO.
La vieille ville s’organise autour de la citadelle enserrant la Cité Impériale. Il s’agit d’un ensemble de bâtiments dont l’architecture fût fortement influencée par les chinois, il y avait initialement beaucoup plus de bâtisses qu’aujourd’hui, mais elles ont été détruites par les différentes guerres. On rencontre beaucoup moins de bouddhas sur les autels, le Vietnam pratique avant tout le culte des ancêtres, il y a donc beaucoup d’autels destinés à satisfaire les besoins des mânes disparus.

Dans les alentours de Hué, se trouvent les tombeaux d’anciens rois du Vietnam. Nous avons eu l’occasion de visiter celui de Tu Duc (règne : 1848-1883). Un rien mégalo, ce roi avait fait construire un temple en prévision du culte de sa mémoire, un petit lac avec embarcadère et tout un tas d’animaux et d’oiseaux rares peuplaient cet endroit qui lui servait de lieu de villégiature peu avant sa mort. Son tombeau est aussi à la mesure de son orgueil. Le comble est sans aucun doute qu’il se soit fait enterrer dans un tout autre endroit pour préserver sa tombe des pillages. Il aurait aussi fait égorger les personnes ayant participé aux funérailles pour que le secret soit bien gardé…





Hormis ces monuments historiques, la région de Hué possède de magnifiques plages de sable blanc dont nous n’avons pas omis de profiter…

On ajoutera encore que Hué est la capitale des chapeaux coniques, et c’est dans cette ville que l’on trouve les plus beaux !

Nha Trang

Lundi 14 mai, nous avons quitté Nui Ne pour Nha Trang, toujours sur la côte ouest du Vietnam. Nha Trang est une station balnéaire réputée pour sa longue plage bordant une mer bleu turquoise. Si la ville ne présente que peu d’intérêt, les alentours sont absolument superbes : marais salants enserrés entre les îles de la baie, chutes d’eau à l’intérieur des terres. Nous avons d’ailleurs été découvrir les cascades de Bac Ho dans lesquelles nous nous sommes baignés.


Mui Ne

Notre voyage se poursuit vers la station balnéaire de Mui Ne à 200 km environs d’Hô-Chi-Minh Ville, sur la côte ouest du Vietnam. La station s’étale le long d’une immense plage à cocotiers. Cinq kilomètres plus loin, se dresse le village de pêcheurs de Mui Ne, contraste assez saisissant avec les aménagements pour touristes de la station. Le confort des habitations est beaucoup plus sommaire, les routes bien moins aménagées, et les évacuations des égouts plus en évidence, dans la mer même… Par contre le spectacle de dizaines de bateaux de pêche aux couleurs bleue et rouge dans le port est un spectacle incongru et magnifique.

Pour se divertir, nous avons loué des mobylettes et sommes partis explorer les environs de Mui Ne. La région a comme particularité d’être cernée par des dunes de sables et des canyons dont les couleurs varient du rouge au blanc. Les enfants profitent de ce paysage pour proposer aux touristes, moyennant finance, des tours de « luge des sables » et des courses poursuites dans le sable.
Au détour d’un chemin, nous avons découvert un lac où se mélange lotus et tortues, entouré de dunes blanches sur l’une de ses rives. Ce petit lac fait parti d’un parc national, cherchant à préserver la faune et la flore de cet endroit, on peut apercevoir sur certains versants des dunes, de nouvelles plantations pour tenter de lutter contre l’avancer du désert… Mais le plus mémorable lors de cette journée fût sans doute l’averse qui est tombée en fin de journée alors que nous chevauchions nos montures d’acier, direction la guesthouse. Il faut dire que nous n’avons guère pu profiter de notre séjour à Mui Ne, le temps étant plutôt à l’eau…

Vietnam : de Hô-Chi-Minh Ville à Sapa

Notre séjour terminé au Cambodge, nous avons pris le chemin du Vietnam, la première étape étant Hô-Chi-Minh Ville, l’ancienne Saigon.
Nous avons effectué le trajet entre Phnom Penh et Hô-Chi-Minh Ville en bus : dernières routes cambodgiennes plus proches du chemin que de la belle nationale bitumée ; traversée de rivière avec le bus sur un bac qui nous faisait sentir très proche du fond de l’eau…

Hô-Chi-Minh Ville est la première ville du Vietnam, bien qu’elle n’en soit pas la capitale. Elle compte plus de 7 Mns d’habitants sur 2 000 km² ! Pendant la colonisation, Saigon (ancien nom de la ville) était la capitale de la Cochinchine, après la partition nord-sud du pays (1954), elle devint la capitale de la République du Vietnam (Vietnam sud). Elle fût ensuite le siège du commandement américain pendant la guerre du Vietnam ce qui a dopé son activité économique ! Hô-Chi-Minh Ville est une ville habituée à la venue et séjour de nombreux touristes occidentaux.


Nous sommes donc arrivés dans une ville grouillante, paradis de la mobylette et des cyclo-pousses, parsemée de tables et chaises d’enfants pour prendre le thé ou déguster des nems à toute heure. Malgré toute cette agitation, Hô-Chi-Minh reste une ville propre et agréable à parcourir. Nous avons bien entendu fait le tour des principaux monuments : théâtre et Maison du Peuple (Mairie) aux architectures coloniales, musée Hô-Chi-Minh sur la guerre d’indépendance et la guerre du Vietnam, musée sur la guerre du Vietnam.


Nous avons choisi d’aller découvrir le delta du Mékong. En effet, ce fleuve qui prend sa source au Tibet, sur les hauteurs de l’Himalaya, vient achever sa course 4 500 km plus tard à proximité de Hô-Chi-Minh Ville, dans la Mer de Chine Méridionale. A cet endroit, le fleuve fait plusieurs kilomètres de large.
Une particularité de ce fleuve est d’avoir son niveau d’eau plus bas que le niveau de la mer à marée haute, ainsi, le courant s’inverse dans le delta du Mékong à chaque marée montante. De ce fait, en période de pluie, le Mékong déborde et fertilise les plaines alentours rendant la région très riche et propice à la culture du riz. Le delta du Mékong est le « grenier à riz » du Vietnam et comble les besoins du Vietnam Nord.
Au gré des canaux, sur des barques, nous avons pu découvrir des maisons traditionnelles sur le bord de l’eau, des villages flottants de pêcheurs, une fabrique de bonbons à la noix de coco, des spectacles de chants traditionnels…

mardi 8 mai 2007

Ils ont besoin de vous!

Les trois garçons que nous allons vous présenter, recherchent activement un parrain ou une marraine.

Le premier s’appelle Sokha, il a 19 ans, il a vécut à Sihanoukville (ville côtière au sud du Cambodge) et ses parents sont vietnamiens. Il a été victime de pédophilie pendant son enfance. Il fait partie des nombreuses victimes de Pierre Guynot de Boismenu… cet individu français qui est maintenant décédé a abusé de nombreux enfants cambodgiens. Certains d’entre eux ont été recueillis par Vibol le directeur de Our Home.
Sohka s’est retrouvé sous l’emprise de cet homme car ses parents étant très pauvres ne pouvaient subvenir à ses besoins et ne pouvaient lui payer l’école. Gyunot, à l’époque résidant de Sihanoukville attirait les enfants en prenant en charge leur scolarisation, en les logeant dans sa maison avec piscine, piste de karting…
Sokha, conscient que les actes de cet homme n’étaient pas « normaux » (il est difficile pour un enfant de distinguer le bien du mal) s’est évadé et est reparti retrouver ses parents. Il est resté quelques temps avec eux, puis le procès de ce pédophile a eu lieu… A ce moment là, Sokha et sa famille sont devenus victimes des moqueries incessantes du voisinage. Ses parents ont du fuir le Cambodge et se réfugier au Vietnam. C’est à ce moment là que Sokha a intégré Our Home. Cela fait quatre ans maintenant, il n’a vu ses parents que très rarement depuis. Il travaille très bien à l’école, il est assidu et curieux. Il veut étudier la littérature et devenir traducteur anglais khmer. Il est en attente de financement pour payer l’université.
Il a besoin de 420 dollars soit 310 euros. Cette somme finance quatre années d’études (75 dollars par an), les cours de soutien pour les deux premiers mois (20 dollars) et un vélo électrique (100 dollars) pour effectuer les trajets entre Our Home et l’université.
Sohka est un jeune homme très souriant et très agréable, il compte sur vous, il a hâte de commencer ses études. Il a une adresse email, il se ferra un plaisir de communiquer avec son futur parrain ou sa future marraine.







Le deuxième adolescent s’appelle Vandeum. Il a 15 ans et demi. Il ne fait pas partie du projet Our Home. Il est voisin du centre, il habite une maison très modeste à coté des locaux de l’ONG. Il est orphelin de père et sa mère qui souffre de l’Hépatite B est mourante, ses jours sont comptés. Vibol leur vient en aide du mieux qu’il peut depuis plusieurs années. Il a déjà financé plusieurs années d’école mais par manque d’argent recherche un parrain pour la suite. En attendant, l’enfant est déscolarisé… Il reste à la maison, seul avec sa mère mourante, ses frères et sœurs étant partis de la maison. Vandeum est un garçon très timide, très réservé, qui travaille très bien à l’école et qui ne souhaite qu’une chose : apprendre et s’en sortir. Scolariser un enfant et subvenir à ces besoins (matériel scolaire, uniforme…) revient à 25 dollars par mois soit 19 euros. Vous avez la possibilité de vous engagez pour quelques mois, pour un an, pour plusieurs années en fonction de vos moyens et de votre générosité. L’ONG vous donnera des nouvelles de lui aussi souvent que possible.



Le troisième garçon s’appelle Rithy. Il a entre 18 et 22 ans… Il ne le sait pas en réalité… Il est orphelin depuis qu’il est tout petit. Il n’a ni parents, ni frères et sœurs, ni oncles et tantes, pas même de la famille éloignée…Certaines anciennes connaissances de sa famille lui ont rapporté quelques éléments de sa vie: sa mère serait morte du paludisme quand il n’avait que quelques années, son père serait mort quasi simultanément suite à des plaies infectées… Il ne sait rien de son passé, de ses origines et il ne le saura certainement jamais. Il n’a été scolarisé que quelques années, il est trop tard pour reprendre tout à zéro. Il reçoit seulement les instructions de base : écriture, lecture… Il veut devenir chauffeur, le permis coûte 200 dollars au Cambodge (soit 150 euros). Il a besoin de vous pour obtenir son permis, trouver un travail pour ensuite pouvoir s’assumer seul et devenir autonome. Our Home vous fera part de son évolution dans la vie active.



Si vous souhaitez aider ces enfants, contactez nous ou prenez contact directement avec eux, sans ommettre de mettre ce blog en référence.

Contact: Mr Vibol HANG: vibol@ourhomecambodia.org

www.ourhomecambodia.org

Our Home vous délivre un document officiel attestant du don effectué pour réduction d’impôts.

Pour résumer le fonctionnement de la défiscalisation suite à une donnation, la somme dûe aux impôts se trouve réduite de plus ou moins 60 % montant que vous faites en don !

Vous avez la possibilité de mensualiser les paiements de parrainage
Ces trois ados comptent sur vous et nous aussi. Merci d’avance.

mercredi 25 avril 2007

Enfants des rues de Phnom Penh

Si un jour vous êtes amené à séjourner à Phnom Penh, vous serez sans doute frappés par le nombre d’enfants qui peuplent la ville. Au Cambodge, 40% de la population a moins de 15 ans. Les enfants sont partout, grouillant dans les rues, les marches… Si certains ne sont que de simples écoliers sortant ou allant à l’école, bon nombre d’entre eux cherchent surtout un moyen de gagner de l’argent pour aider leur famille. Il se peut aussi qu’ils cumulent les deux activités : école le matin et travail l’après-midi.
Ces “enfants des rues” font la manche, vendent des livres aux touristes (ils traînent leurs bouquins dans des caisses en plastiques, portées en bandoulière et deux fois plus lourdes qu’eux…), des anneaux de jasmin… En tant que touriste, il est préférable de les aider en leur offrant à boire ou à manger plutôt que de leur donner de l’argent qui pourrait être utilisé à mauvais escient.

Si vous le désirez vous pouvez passer tout votre temps avec ces enfants : parler avec eux (on est surpris par leur maîtrise de l’anglais appris auprès des touristes), leur offrir à manger, partager vos activités avec eux… Par exemple, nous avons fait des parties de billard avec deux minots pas plus haut que la table elle-même…

L’association Our Home recueille ces enfants, leur offre gîte et couverts pour une nuit, et ceux qui le veulent peuvent rester à l’orphelinat, sinon ils sont libres de repartir. Malheureusement, l’orphelinat est aujourd’hui complet, il ne peut plus accueillir de gamins.

Afin de nous permettre de mieux comprendre les situations terribles et désespérées que vivent ces enfants, Vibol, le directeur de “Our home” a voulu nous montrer les endroits où ils se terrent.

La drogue


Le premier endroit que nous avons découvert avec Vibol est un terrain vague bien caché par de hauts murs de ciment. Sur ce terrain s’étale une épaisse couche de détritus par dessus laquelle sont installées des tentes de fortune : 3 bouts de bois et un morceau de tissu. C’est à cet endroit que nous avons rencontré de jeunes garçons et une jeune femme en train de se droguer (les drogues les plus courantes sont les suivantes : methamphetamine aussi connue sous le nom de yama ou yabba, héroïne, cocaïne, speed)… Les yeux dans le vide, maigres, ils nous ont accueilli par de faibles sourires. La jeune femme portait sur la joue gauche une énorme balafre, elle nous a expliqué que de jeunes cambodgiens l’avait passée à tabac sur demande d’une autre jeune fille car elle lui avait piqué son client étranger… Vibol connaissait certains de ces jeunes gens depuis près de dix ans…



























Le cinéma et le four crématoire

Déjà un peu “bousculés”, nous sommes allés “visiter” un ghetto dans le centre de Phnom Penh. Dans un vieux cinéma s’entassent cent familles, soient six cents personnes. Pour rentrer dans ce ghetto, il faut s’enfoncer dans des ruelles, monter des escaliers plongés dans le noir puis traverser des couloirs de 30 centimètres de large dans la plus profonde pénombre, même lorsque le soleil brille à l’extérieur. Enfin, les couloirs débouchent dans un dédale de minuscules logements réalises en carton pourri essentiellement, Presque 90% de ces installations s’effondrent et sont étayées par des poteaux de fortune trouvés dans la rue. Dans chaque habitation, un lit en bois où à même le sol, quelques gamelles, un autel bouddhique. Pas d’eau, pas d’électricité (ou alors piratée sur le compteur électrique le plus proche), pas d’ouverture vers l’extérieur…
Le cinéma comprend plusieurs étages mais aucun système d’évacuation des eaux usées bien entendu… Ainsi chaque habitant d’un étage déverse déchets et excréments dans un trou et ils tombent directement SUR l’étage inférieur. Chaque niveau comprend donc un énorme tas de détritus de toute sorte, en décomposition.
Dans ce sordide endroit, on est accueilli à bras ouverts par une multitude d’enfants surexcités de voir des occidentaux dans leur habitation. Ils nous prennent dans leur bras, ne nous lâchent plus. Ils hurlent de rire à chaque photo lorsque le flash de l’appareil les éblouis. Les enfants vivant dans de tels ghetthos ne sont pas scolarisés, ils sont envoyés par leurs parents dans la rue pour travailler, mendier, voire voler et se prostituer.
Vibol a recueilli dans son orphelinat “Our Home” quelques enfants nés dans cet horrible endroit…

Bouleversés par tant de misère, on reprend notre route et on s’arrête dans un “vat” (sanctuaire bouddhiste) ou des familles se sont installées dans l’ancien four crématoire… On rencontre une dame qui nous montre sa maison : une bâche, un lit en bois, deux bancs… Vibol nous explique qu’il a recueilli au sein de l’orphelinat ses deux plus jeunes enfants (8 ans) qu’elle prostituait… Le silence et la gène s’installent…




























La décharge publique

Un autre lieu de misère est la décharge publique de Phnom Penh. Située au sud de la ville et s’étendant sur plusieurs hectares, elle est le lieu de travail de centaines de personnes, adultes comme enfants (parfois des 3 ans) qui viennent de jour comme de nuit trier les ordures pour essayer de survivre…Un kilogramme de canettes en aluminium écrasées se monnaie 2000 riels soient 40 centimes d’euros…
Les camions de ramassage des ordures se succèdent dans la décharge, déversent leur contenu et les pauvres gens se précipitent pour trier les déchets : canettes, papiers en tout genre, noyaux de mangue (pour replanter), plastique, et bien entendu nourriture… Lors de notre venue, nous avons pu observer un monsieur accroupi triant minutieusement une gamelle de riz qu’il venait de trouver… Les enfants sont extrêmement nombreux, noirs de la tête au pied, leurs petites mains plongées dans les ordures, entre seringues et déchets en décomposition. Ils nous adressent un sourire et un hello joyeux mais on est déjà trop retourné, et nos sourires sont plein de compassion et de tristesse…
Un petit garçon plein d’énergie a sauté a l’arrière du pick-up quand nous sommes repartis, son sourire nous a redonné un peu le moral…














Projet Takeo




Le programme “Takeo” est un projet communautaire, initié par Our Home, dans la province de Takeo (d’où le nom) qui se trouve non loin de Phnom Penh, une des régions les plus pauvres du Cambodge. Il cible 16 villages ruraux, tous proches les uns des autres, qui sont dans le besoin tant au niveau alimentaire que médical et pédagogique.

“Our Home” dispose d’un centre d’accueil à Takeo, où les enfants de l’orphelinat de Phnom Penh peuvent venir passer week ends et vacances. De plus, certains enfants vivent en permanence dans ce centre afin d’être éloignés des rues des grandes villes où ils seraient exposés de nouveau aux dangers de la vie dans la rue (toxicomanie, prostitution, malnutrition). Cela leur permet d’avoir de nouveaux repères et de reprendre goût à la vie.

Ce programme d’aide se focalise sur plusieurs objectifs précis :
· assurer une autonomie alimentaire de la communauté
· scolariser tous les enfants des villages et assurer un soutien scolaire complémentaire
· dispenser des soins préventifs et palliatifs à une population ne pouvant bénéficier des services médicaux des grandes villes

Ferme expérimentale

A Takeo se trouve une ferme expérimentale où sont cultivés des légumes et céréales par les fermiers des villages précédemment mentionnés. Parmi ces cultures, certaines sont déjà connues des agriculteurs locaux et certaines font partie des tests réalisés a l’initiative de Our Home et de 2 partenaires sur ce projet : l’ACPE (qui est un de nos principaux partenaires) et Global Humanitaria (ONG Espagnole). Les nouvelles céréales (comme le sorgho) ou variétés de céréales (comme le mais “européen” plus résistant) sont cultivées pendant un an a l’issu duquel un bilan de la productivité, de la viabilité et de la continuité est réalisé. Le but principal est que les cultures puissent donner suffisamment de nourriture mais également de graines afin de pouvoir replanter et ainsi d’assurer une autonomie complète.

Les principaux problèmes pour la viabilité de ce projet venaient du manque de moyens matériels sur place : pas ou peu d’eau et aucun moyen de labourer les champs. Dans l’optique de régler les problèmes existants, l’ACPE a financé un tracteur pour le labour et Global Humanitaria a financé le forage d’un puits (une nappe phréatique se trouve à proximité des cultures) et la mise en place d’une pompe afin d’irriguer les champs de cultures. Cette pompe sert aussi à alimenter une réserve d’eau pour les besoins d’hygiène de la population locale.

Scolarisation

De plus, la scolarisation de l’ensemble des enfants de cette zone est une priorité afin de pouvoir prétendre à un avenir meilleur. Our Home a donc mis en oeuvre un programme de soutien scolaire dans les 16 villages environnant, en plus des enseignants locaux et de ceux payés par Our Home dans certains villages n’ayant pas d’école. Le soutien scolaire porte sur des matières choisies, notamment l’Anglais et l’informatique. Certains enfants (devenus alors adolescents) qui souhaitent poursuivre leurs études se voient offrir l’opportunité de faire des études supérieures grâce au soutien financier de Our Home via un système de parrainage très transparent. En général, une année d’étude supérieure coûte 700 Dollars et les choix de carrière s’orientent souvent vers la médecine ou l’informatique, 2 corps de métier qui ne sont pas assez représentés au Cambodge.

Soins médicaux

Afin de subvenir aux premiers besoins médicaux dans les villages, Our Home travaille avec des médecins locaux pour dispenser les premiers soins et également assurer des visites de prévention (médecine générale et soins dentaires). Cependant, la plupart des médecins préfèrent travailler dans les grandes villes car ils y gagnent mieux leur vie, les infrastructures sont existantes et relativement bien équipées et ils ne sont pas forcement attirés par la vie a la campagne où les distractions y sont moins nombreuses.
Dans le but d’attirer et de faire rester des médecins locaux, Our Home est en train de construire un dispensaire à Takeo qui accueillera les patients de la région. Ce centre devrait être ouvert dans quelques semaines. Il est important de mentionner le fait Our Home compte sur le fait que certains futurs médecins qui obtiendrons leur diplôme grâce aux bourses récoltées par Our Home, travaillent sur place et fassent partie de la communauté locale et en y assurant un rôle important en son sein.

Communauté autonome

Le but de ce projet Takeo est d’arriver à faire vivre cette communauté de manière autonome tout en permettant aux habitants des 16 villages environnant de profiter des infrastructures mises en place par Our Home. Ainsi, le dispensaire sera ouvert à toute personne désirant être auscultée. Un système de don de nourriture aux villageois, en l’échange de quelques heures de travail pour la communauté, est déjà existant. Un petit restaurant sera prochainement ouvert et tous les bénéfices serviront au développement de la communauté locale.
Le but à court, moyen et long termes est de permettre aux habitants de cette région pauvre du Cambodge de vivre dans des conditions décentes, et ainsi de préserver les enfants de cette zone géographique des dangers qu’entraîne l’extrême pauvreté, notamment la prostitution des mineurs pour faire vivre leur famille.

A noter qu’un projet communautaire similaire, nomme Kompong Speu (du nom d’une autre région proche de Phnom Penh, très pauvre elle aussi), est également en cours, lui aussi piloté par Our Home. L’état d’avancement n’est pas encore au niveau de Takeo, tant pour des raisons matérielles que financières, mais cela suit son cours. Our Home continue de chercher des soutiens financiers pour ces 2 projets. N’hésitez pas à nous contacter directement si vous souhaitez plus d’informations ou si vous désirez participer financièrement à l’évolution de ces projets.

Notre coup de coeur


Notre coup de cœur s’appelle « Meta », qui signifie « joli » en khmer. Meta est un tout petit bonhomme de 3 semaines à peine. En principe « Our Home » n’accueille pas de bébé, l’ONG n’a pas les moyens matériels pour s’occuper des nourrissons.
Ce bébé n’a que quelques semaines et pourtant beaucoup de choses ont déjà bouleversé sa vie… Voila son histoire : sa maman, certainement très jeune, a caché sa grossesse à tout son entourage a priori parce qu’elle n’était pas mariée. Elle a donc passé tous ces longs mois à se camoufler dans des vêtements amples et à aplatir son ventre, ce qui explique que le bébé était très petit à sa naissance.
Elle est venue accoucher seule dans un petit hôpital, elle a attendu quelques heures et s’est éclipsée discrètement de la maternité en abandonnant son bébé. Le prix d’un accouchement est de 50 dollars (environ 40 euros), ce qui équivaut à quasi deux fois le salaire moyen cambodgien. La mère n’ayant pas les moyens de régler ses frais d’accouchement, et pas les moyens d’élever son enfant l’a donc laissé à l’hôpital. Elle pensait certainement que le médecin prendrait soin de lui…
Le médecin pensant soit disant qu’elle allait revenir pour récupérer son bébé et surtout le payer ; a laissé l’enfant à l’extérieur des locaux, en le nourrissant seulement de quelques gouttes d’eau sucrée… Le bébé est resté trois jours sans manger… Une personne de l’hôpital a contacté Vibol, qui de suite s’est rendu sur les lieux, et voyant cet enfant quasi inanimé, presque sans vie a décidé de lui sauver la vie.
Le médecin a eu l’audace de demander à Vibol de régler les frais d’accouchement en échange du bébé…
Aucune éthique, qu’une histoire de fric, la vie d’un enfant en jeu…. Il est loin le serment d’Hypocrate français…
Meta a été accueilli au sein du centre des filles, il a trouvé une nouvelle famille, a déjà beaucoup grandit, il est soutenu par un parrain français qui subvient à ces besoins.

Présentation de OUR HOME









Our Home (Notre maison) a été créée en décembre 1998 pour venir en aide aux enfants et familles vulnérables de la ville de Phnom Penh, spécialement ceux qui n’ont pas confiance ou n'arrivent pas à s'adapter aux contraintes dans les autres ONG.
Son Directeur, M. HANG Vibol, infirmier de formation, a travaillé avec de nombreuses ONG touchant aux droits de l’Homme, ONG médicales et enfants des rues.
L'ONG qu'il a créée travaille avec des petits groupes d’enfants, 5 enfants pour un travailleur social.
Our Home dispose aujourd'hui de trois centres d'accueil sur Phnom Penh où environ 90 enfants et adolescents sont accueillis dans une ambiance familiale. Dans ces trois centres sont recueillis des enfants victimes aussi bien de violence domestique que d'abus sexuels. Certains de ces enfants ont été abandonnés ou sont orphelins. D'autres sont d'anciens drogués ou/et vivaient de la prostitution. Tous ces enfants sont vulnérables et nécessitent des soins sur mesure.
Our Home offre à tous ces enfants ou adolescents nourriture, habillement, soins de santé et pourvoit à leur éducation.
Our Home les aide à retrouver confiance en eux et à résoudre leurs problèmes.
Our Home est en contact avec les familles des enfants et essaye de rétablir les relations entre eux et de remettre l’enfant dans sa famille.
Au delà des enfants accueillis dans les centres de Phnom Penh, des actions ont été mises en oeuvre dans deux provinces : TAKEO et KAMPONG SPEU.

L'arrivée à Phnom Penh


















Nous sommes bien arrivés le 16 avril au sein de « Our Home » à Phnom Penh, capitale du Cambodge. Nous nous sommes fait quelques frayeurs sur le trajet mais nous sommes tout de même arrivés vivants. Les thaïs nous avaient mis en garde en nous disant « vous verrez les routes ne sont pas comme en Thaïlande… » Et en effet, à peine passé la frontière, les nids de poule sur « la route » (plus un chemin qu’une route) ressemblaient à des cratères d’obus.
Il était prévu que l’on fasse le trajet en bus, donc on a pris le bus à Bangkok le matin, roulé toute la matinée, et puis nous ne savons pas vraiment pour quelles raisons nous avons terminé le trajet en taxi. La traversée du Cambodge a duré du début d’après midi jusqu’au soir 22h00… Ca été très très long…. Surtout que ce jour là, les khmers (cambodgiens) fêtaient eux aussi « le nouvel an ». Les routes étaient donc très encombrées et les bombes à eau volaient dans tous les sens…Les routes sont suffisamment dangereuses pour y rajouter des obstacles !
Nous avons été accueilli par Vibol, le directeur de « Our Home ». A notre grande surprise, nous sommes logés au sein même de sa maison avec sa femme et ses deux filles. La maison est très confortable et les gens sont aux petits soins pour nous.
La maison est située à proximité des différents centres de « Our Home » : le centre des adolescents de 15 à 18 ans, le centre des filles, le centre des garçons de 5 à 15 ans et de l’école « Our Home ». Nous sommes dans le sud de la ville, dans un quartier résidentiel, assez excentré.

Cela ne nous a pas empêché de visiter les principaux monuments du centre ville.